Hier soir quand la lune était pleineUn grand voilier au-dessus des plainesEst passé sur le bord de la SeineM'emporter vers les lueurs lointainesEt la nuit d'été tout juste écloseAu passage nous offrait mille chosesDes nuages comme de grands poissons rosesDes rivages faits d’or et de corauxEt au loin je voyais les miroirs de l’océanQui de son éclat couvrait la ville de marbre blancEt se penchait en avantEn ouvrant les yeux sur Notre-DameJe pouvais encore voir cette flammeLa douceur des lumières océanesS'allonger sur les toits de PanameEt depuis quand mes yeux se fermentLa vision toujours est la mêmeC'est fou, ces idées qui nous prennentRêver sur le bord de la Seine
Marettimo
Ma banlieue prend l'eau de toute partPleure pour tuer le tempsEt ce plafond gris et ces boulevardsM'aveuglent un peu plus chaque instantMais je ferme les yeux et je peux voirJe peux voir le soleil levantRallumer comme autrefoisLes rempartsDe MarettimoOh, oh, et le ciel de corail comme des flammes brûler sur ma peauOh, oh, et le sel sur mes lèvres, et la pierre monter si hautJ'ai le mal de terreJ'en rêve jusqu'à devenir dingue, courir la nuit,Tanguer, tomber en arrièreEt tant pis pour la ville, tant pis pour ça,Non, j'ai pas peur de tout foutre en l'airEt pour une fois, je sais où je parsOuais, j'me tire pour aller voir la merSur le phareDe MarettimoOh, oh, et le ciel de corail comme des flammes brûler sur ma peauOh, oh, et le sel sur mes lèvres, et la pierre monter si hautOh, oh, étourdir mon regard presque noir sous les perles d'orOh, oh, oh, oh...Viendras-tu avec moi corps et âme te jeter à l'eauEt attendre le soir dans les vagues et le sable chaudViendras-tu avec moi mettre voile sous le siroccoViendras-tu avec moi à MarettimoOh, oh, voir le ciel de corail comme des flammes brûler sur nos peauxOh, oh, et le sel sur nos lèvres, et la pierre monter si hautOh, oh, étourdir nos regards presque noirs sous les perles d'orOh, oh, oh, oh, à Marettimo
Shannie
Tant de fois dans le soir de LondonJ'suis tombé dans les draps de ShannonSes ongles plantés dans mon cœur mais quand le matin sonneElle me jetait dans le froid, en sommeEt j'ai dit:Why don't you love me?Why don't you love me, Shannie?Why don't you love me?Why don't you love me, honey?Ne m'embrasse pas sur la joue,Je ne veux pas de ces jours sans histoire,Sans tenir ton corps dans le noirJe ferai tout pour toi, pour ta pommeTes caprices, tes histoires, je pardonneCar quand je t'entends c'est dans tout mon corps que tu résonnesVeux-tu seulement de moi, Shannon ?Et j'ai dit:Why don't you love me?Why don't you love me, Shannie?Why don't you love me?Why don't you love me, honey?Je ne me lasse pas de ton cou,Donne-moi juste un rendez-vous quelque partQue je le savoure plus qu'un soirCe petit jeu que tu joues,Je ne veux plus un seul jour sans l'avoir,Sans voir ton bijou rose et noir.Même si tu pars pour toujours,Je compterai chaque seconde dans l'espoirQu'un soir nos amours redémarrent.Why don't you love me?Why don't you love me, Shannie?Why don't you love me?Why don't you love me, honey?Ne m'embrasse pas sur la joue,Je ne veux pas de ces jours sans histoire,Sans tenir ton corps dans le noir
Les Amoureux des Tuileries
Devine où je suisSur ce banc que tu aimaisCe banc d’où l’on se moquaitDes touristes aux TuileriesIl y a cette chanson qui me suitCette chanson qu’on écoutaitEt qu’on chantait à tue-têteSans se soucier de la villeTu passais ta main dans tes cheveuxTu riais, tout était lumineuxParfois quand ça me vientComme ça, j’ai envie de t’écrireMais j’ai appris à me retenirJe ne sais pas toujours quoi te direAlors je ne dis rienCar il n'y a pas grand-chose à direPourtant dans mes souvenirsChaque jour avec toi était bienTu étais là, sous un soleil radieuxEt j’étais là, le bonheur dans les yeuxLes amis, ne m’attendez pasJe n’ai plus le cœur en étatIl y a cette fille au fond de moiDes regrets qui ne partent pasC’est le printemps iciEt les garçons aux TuileriesJettent de l'eau sur les fillesPour mieux les entendre rireC’est un joli mois d’avrilEt toutes les filles sont bellesJ’aurais pu être amoureux d'ellesSi ce n’était pour un souvenirQui repasse par-là, douloureux,Qu’une fois, tu m’as rendu heureuxLes amis, ne m’attendez pasJ’suis parti, je suis loin déjàChercher cette fille qui faisait de moiQuelqu’un de bien ou en tout cas,De mieux que ça,Enfin je croisC'était si bien partiMais maintenant que je suis làComme les vagues devant moiMon cœur vacille de haut en basQu’es-tu devenue depuis ?Si je te retrouvais là-basQui me dit que je ne serai pasUn autre inconnu dans ta vie ?Et c’est fini, j’oublie peu à peuQui je suis, et ce que je veux